Les élèves de Sacré-Cœur impliqués dans la création de leur nouvelle cour d’école

ÉDUCATION. Lorsque la cour d’école de l’école Sacré-Cœur sera réaménagée un peu plus tard ce printemps, une partie du travail aura été réalisée par les élèves de l’établissement.

Dans le cadre du projet « Sous les pavés » piloté par le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie et le Centre d’écologie urbaine de Montréal, huit sites à Coaticook ont été identifiés comme étant des « créateurs de chaleur ». L’école Sacré-Cœur et sa grande cour asphaltée figurent parmi cette liste peu enviable. 

Pour corriger le tir, les organismes ont demandé l’aide des élèves. « En fait, on réalise un projet d’urbanisme participatif avec les jeunes, explique la chargée de projet en verdissement au Conseil régional de l’environnement de l’Estrie, Gloria Grenier-Mailhot. On s’est d’abord assis avec eux pour qu’ils nous donnent leurs idées au niveau de la vision du projet. »

« Il y a trop d’asphalte dans notre cour. Ça manque d’arbres et de verdure. Il fait pas mal chaud quand il fait soleil et qu’on joue au basket ou au soccer », remarque Félix Laperle, un élève de cinquième année.

Après avoir identifié certaines problématiques, les élèves ont pu choisir certains éléments qu’ils souhaitaient voir être aménagés dans leur nouvelle cour d’école. « On est retourné à la table à dessin avec leurs idées et on leur a présenté les plans avec les arbres et les espaces qu’ils avaient choisis », note Mme Grenier-Mailhot.

Au final, un espace vert près du terrain de jeu sera aménagé avec des roches sur lesquelles les élèves pourront lire ou encourager leurs amis en train de jouer. Un parcours de type mini-forêt viendra compléter le projet évalué à quelque 70 000 $. Quelque 200 mètres carrés seront ainsi réaménagés. 

« Ça va être beau, lance Félix Gaudreau, un élève de 6e année. Je pense qu’avec les arbustes qu’on a choisis et les espaces où il y aura du gazon, ce sera plus rafraîchissant pour nous. »

En plus d’avoir donné leurs idées, les jeunes participeront aussi à certains travaux à la mi-mai. 

« J’ai vraiment hâte de voir le résultat final. C’est dommage parce que je ne pourrai pas en profiter tant que ça, mais je suis content pour les autres élèves », souligne Christophe Sévigny, qui terminera cette année son parcours au primaire. 

Le projet en question a pu aussi compter sur l’aide de plusieurs partenaires, dont la Ville de Coaticook, la MRC de Coaticook, le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, ainsi que toute l’équipe de l’école Sacré-Cœur.