Mondial des métiers à Lyon: Éloi St-Arnaud représentera le Canada
COATICOOK. Éloi St-Arnaud s’envolera vers la France en septembre prochain afin de participer au Mondial des métiers, à Lyon.
Le Coaticookois représentera le Canada au sein du volet « Aménagement paysager ». Sa participation à cette compétition internationale a connu certains rebondissements. D’abord, il remporte l’or aux Olympiades québécoises de la formation professionnelle, en mai dernier. Sa partenaire est malheureusement trop âgée pour poursuivre à l’étape canadienne. Ils sont donc remplacés par une formation du Centre d’horticulture de Laval. L’équipe de Thomas Dorais se démarque et obtient donc son laissez-passer au Mondial des métiers. À son tour, le clan lavallois perd un joueur et doit le remplacer. « On avait besoin d’un sauveur et c’est là qu’on a fait appel à Éloi », explique Thomas.
« J’étais sur ma pause de dîner quand on m’a appelé au travail pour me l’annoncer. J’étais vraiment content. J’ai accepté tout de suite », se souvient Éloi.
À quelques mois de la grande compétition, ressentent-ils une certaine pression sur leurs épaules. « Au début, c’est certain que oui, admet Éloi. Tu représentes ton pays. C’est gros. Mais, là, tranquillement, la pression redescend, mais je suis certain qu’elle va revenir plus on va s’approcher de l’événement. »
« Ça fait un an que je sais que je représenterai le Canada, alors j’ai eu le temps d’encaisser tout ça, rajoute Thomas. J’ai passé mon été dehors à travailler. La vie a continué. Quand on arrivera à Lyon, par contre, le cœur va commencer à me débattre, c’est certain. »
Question d’être bien préparés, les participants à cette épreuve mondiale ont pris part à des exercices au CRIFA, au cours des derniers jours. Ils se sont aussi envolés pour l’Espagne, où ils ont pris part à l’événement « Spain Skills », dépassant les médaillés d’or de cette épreuve par 14 points. « Les coachs nous ont préparé en nous faisant faire un plan qui aurait fait partie d’une compétition provinciale, en 2020, si la Covid n’avait pas frappé. Il a fallu faire un muret, un patio, des bacs à fleurs, mais sans certains outils essentiels. On est revenu à la base, parce qu’à certaines compétitions, il se peut qu’on n’ait pas droit à ceux-ci. On a fait ça un p’tit peu plus compliqué pour nos pratiques, comme ça, on sera prêt à toutes éventualités », notent les partenaires.
Bien évidemment, les deux jeunes hommes aimeraient bien remporter une médaille à Lyon, l’automne prochain. « Mon objectif est simple, je veux me donner à 120 %, lance Éloi. Au-delà de la performance, je veux terminer la réalisation du projet qu’on nous proposera. Si je n’atteins pas le podium, je veux tout de même que les gens se souviennent de notre aménagement et de notre chimie. Je veux qu’on dise que le Canada était fort cette année-là. »