La Cidrerie Compton exporte ses produits au Japon
COMPTON. La Cidrerie Compton perce ces jours-ci un nouveau marché à l’international. Ses produits se retrouvent en effet sur les tablettes d’une boutique spécialisée au Japon.
Le copropriétaire de cette entreprise de Compton, Jimmy Beaudoin, se réjouit de la vitrine que reçoit plus précisément son cidre aromatisé à la camerise. « C’est vraiment intéressant, avance-t-il. On voit un très beau potentiel dans ce produit. Ça vient donc nous rassurer et nous confirmer ce que nous pensons. Avec ce partenariat, notre cidrerie gagne également une belle notoriété, tout comme le Québec, je pense. »
Pour se retrouver en Asie, la Cidrerie Compton a été référée par un collègue d’Angleterre vers un détaillant. « Après quelques échanges d’échantillons, on a pris la décision d’y aller avec la camerise, dont les Japonais sont déjà très friands », explique M. Beaudoin.
Un choix judicieux, puisque ce cidre a été très populaire lors du Festival d’été d’Osaka, qui s’est déroulé du 15 au 20 juillet dernier. « On avait expédié une petite commande, soit environ une centaine de bouteilles. Finalement, elles ont toutes été vendues », souligne fièrement le copropriétaire. Cet événement est d’ailleurs l’une de plus grandes célébrations estivales au Japon, attirant plusieurs milliers de personnes chaque année.
Bien évidemment, les dirigeants voudront poursuivre et possiblement bonifier leur relation d’affaires avec le Japon. « On va regarder pour leur envoyer un autre type de cidre, soit un produit tranquille, longuement affiné en fut de merlot. Ç’a une belle identité liée au Québec. J’aimerais aussi voir l’accueil qu’on réserverait à notre cidre Barriqué. Il a un style un peu plus moderne et est affiné en fut de vin blanc. On le travaille avec de nouvelles variétés de pommes, ce qui lui donne un style très moderne et peu traditionnel. »
Si l’association avec le Japon s’avère un succès au cours des prochains mois, la Cidrerie Compton prévoit augmenter sa production. « Cela pourrait aussi nous aider à être davantage présents dans certains établissements ici, au Québec, comme dans des restaurants », conclut Jimmy Beaudoin.