Des milliers de jeunes s’apprêtent à retourner sur les bancs d’école
COATICOOK. L’heure de la rentrée a sonné pour les élèves fréquentant l’un des établissements du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), alors qu’ils seront environ 6400 à retourner sur les bancs d’école dès lundi prochain (26 août).
Pour le directeur général du CSSHC, Martial Gaudreau, cette nouvelle année scolaire s’annonce moins mouvementée que l’an dernier, alors que plusieurs événements prévus et imprévus avaient chamboulé le calendrier scolaire et le quotidien des milieux scolaires. «On se rappelle que l’année passée, il y a eu des moyens de pression du personnel enseignant ainsi que des chauffeurs d’autobus. Sans oublier également l’éclipse qui a aussi amené son lot de défis. Ainsi, quand je regarde la nouvelle année scolaire qui s’entame et les mois à venir, il y a moins de distractions à l’horizon qui permettront à tout le monde de se concentrer davantage sur la réussite scolaire», partage M. Gaudreau.
Alors que certaines écoles du Québec peinent à pourvoir certains postes d’enseignement, le recrutement se déroule plutôt bien dans la région de Coaticook. Au moment d’écrire ces lignes, seulement cinq emplois au secondaire demeuraient vacants au secondaire tandis qu’au primaire, tous les enseignants avaient été trouvés. «Nous sommes chanceux à ce niveau si on se compare à d’autres. Ce qui a aussi aidé est d’avoir pu, dès la fin de la dernière année scolaire, confirmer la venue de six stagiaires, qui sont en voie d’obtenir leur brevet. Ce partenariat avec l’Université de Sherbrooke et le Syndicat de l’enseignement est vraiment facilitant pour notre recrutement.»
Une autre bonne nouvelle est le fait que cette année, en lien avec la nouvelle convention collective, les professeurs auront droit à de l’aide en classe, avec des éducateurs en milieu scolaire.
Ce soutien additionnel permettra à la fois d’épauler de jeunes enseignants ou encore d’aider un professeur, dont la classe est réputée pour certaines difficultés de comportements. «Depuis deux ans, nous avons fait un projet-pilote en ce sens aux écoles Gendron et Sacré-Coeur et les résultats ont été très intéressants, est d’avis Martial Gaudreau.
«D’une part, cette aide permet d’assurer une gestion plus efficace en classe puisque le professeur peut se concentrer davantage sur ses tâches d’enseigner. Et d’autre part, l’autre gain majeur est le renforcement du lien avec le parent. Car bien souvent, ces postes d’éducateurs sont occupés par des gens qui travaillent aussi au service de garde. Donc, ces personnes sont en contact direct avec les parents et elles sont en mesure de faire des suivis ou de communiquer avec eux directement, sur une base quotidienne.»
En ce qui concerne la formation professionnelle, la tendance des dernières années se poursuit avec des inscriptions en croissance. Pour 2024-2025, ce sont environ 418 élèves qui poursuivront leur parcours scolaire en optant pour un cours spécialisé comparativement à 339, il y a deux ans. Les domaines de la santé et de la mécanique automobile figurent parmi les plus prisés. «Non seulement nous avons la chance d’avoir des programmes de qualité au CRIFA, mais certains d’entre eux sont même rémunérés, ce qui est une avenue très intéressante. C’est sans doute ce qui explique cet engouement et le fait que nos locaux sont à pleine capacité. Mais c’est un beau problème à gérer!», conclut le directeur général.