Qu’est-ce que l’accord entre Rogers, Bell et MLSE changera pour les partisans?
TORONTO — Un expert en affaires sportives estime que l’accord historique conclu par Rogers Communications pour acquérir la part de 37,5 % détenue par son rival des télécommunications Bell Canada Entreprises (BCE) dans Maple Leaf Sports & Entertainment (MLSE) pourrait améliorer les expériences des partisans, mais les rendre plus coûteuses.
Michael Naraine, professeur de gestion du sport à l’Université Brock, affirme que la transaction de 4,7 milliards $, qui donne à Rogers une participation de 75 % dans le conglomérat sportif, vise à consolider sa domination sur le marché du sport professionnel de Toronto.
Les Maple Leafs (LNH), les Raptors (NBA), les Argonauts (LCF), le Toronto FC (MLS) et les Marlies (AHL) sont sous l’égide de MLSE, dont une participation de 20 % est toujours détenue par Larry Tanenbaum par l’intermédiaire de sa société de portefeuille Kilmer Sports, et un autre 5 % par OMERS, le gestionnaire de fonds de pension des employés municipaux de l’Ontario.
Puisque Rogers est également propriétaire des Blue Jays de Toronto de la MLB, l’entreprise aura plus d’occasions de vendre des billets et des commandites croisées de ses marques sportives une fois l’accord avec MLSE conclu – normalement à la mi-2025 -, a fait savoir M. Naraine.
Il ajoute que Rogers a déjà montré son engagement à renforcer l’expérience des partisans avec les Blue Jays, notamment par le biais de récentes rénovations du Rogers Centre, et que l’entreprise pourrait faire de même avec la Scotiabank Arena, le domicile des Maple Leafs.
Rogers et Bell ont conclu leur accord pour acquérir une participation dans MLSE en août 2012 après avoir annoncé l’achat auprès du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario en décembre 2011.
Entreprises dans cette dépêche: (TSX:RCI.B, TSX:BCE)