Martin Dubeau courra pour le Club des petits déjeuners de Coaticook

COATICOOK. Le coureur Martin Dubeau s’entraînera une fois de plus au Parc de la gorge de Coaticook, samedi prochain (5 octobre). En plus de se préparer à un événement de grande envergure plus tard cet automne, l’athlète amassera des fonds pour le Club des petits déjeuners de Coaticook. 

L’événement-bénéfice en sera à sa troisième présentation. Il revêt un caractère particulier pour le principal intéressé. « Dans un travail précédent, on a souvent recueilli des sommes pour le Club des petits déjeuners. C’est une association pour laquelle j’ai un fort sentiment d’appartenance. Récemment, je suis allé donner un p’tit coup de main dans les cafétérias d’une école, ici, et on m’a dit que les besoins étaient criants. C’est pour ça que je souhaite redonner à l’organisme de Coaticook cette année. »

Sur place, les gens pourront venir encourager le sportif en prenant part à l’une ou l’autre des boucles de trois kilomètres et demi. « Tout le monde est le bienvenu, tant les coureurs que les marcheurs », tient-il à préciser.

Aucun objectif financier n’a été fixé. « Ce qui compte, c’est la présence des gens à l’événement », souligne l’organisateur. 

Il est possible également de faire un don. Ceux-ci seront recueillis lors de cette journée, soit de 8 h à 16 h.

EN MODE PRÉPARATION

L’événement au Parc de la gorge servira de préparation à un ultra-marathon de type de « backyard », lequel aura lieu le 9 novembre, en Beauce. Le défi est de taille: courir 6,7 kilomètres toutes les heures pendant 24 heures. « Ça se fait sur une surface plate, donc pratiquement aucun dénivelé. J’espère « toffer » toute la journée. Au total, ça fait une distance de 160 kilomètres », lance-t-il.

Cette course se tiendra tard dans le calendrier, ce qui vient ajouter une difficulté supplémentaire. « Ce sera pas mal plus froid, alors il va falloir essayer différents types de vêtements. Il y a aussi le fait que plus j’avancerai, moins j’aurai d’énergie, alors il sera plus difficile pour moi de conserver ma chaleur. Il y a aussi l’élément nutrition à prendre en compte. Comme je ne serai pas toujours en mouvement [si la boucle est complétée avant les 60 minutes, le concurrent peut prendre le temps restant pour se reposer], je vais pouvoir manger des trucs plus normaux qu’on n’aura pas nécessairement à traîner. »