Littérature érotique: l’auteur Daniel Campeau signe avec une maison d’édition parisienne 

LITTÉRATURE. La nouvelle coquine « Dieu ferma les yeux pour ne pas rougir », écrite par l’auteur Daniel Campeau, sera publiée électroniquement par la maison d’édition parisienne Ô Plaisir. 

Le Coaticookois peaufine d’ailleurs ce récit depuis plusieurs années déjà, lui qui a commencé à l’écrire en 2009. « Je l’ai retravaillé à la suite des balados érotiques [Les Becs] que j’avais réalisés il n’y a pas si longtemps. Ça se veut en quelque sorte une suite logique de ce projet. »

« Lorsque je l’ai terminé, je me suis dit que j’allais prendre une chance et l’envoyer vers des maisons d’édition françaises, où ce marché est un peu plus développé, poursuit-il. Je n’avais pas beaucoup d’attentes pour être franc. Je n’avais jamais été publié, alors, dans mon résumé que j’ai envoyé, j’avais simplement indiqué « Bonne lecture aux oreilles qui ne ferment pas l’œil », point final. Ces gens doivent recevoir des milliers de propositions. Quelques semaines plus tard, je reçois un courriel d’Ô Plaisir, qui dit que je passe à l’étape du comité de lecture. Ils ont certainement aimé mon écriture, puisque j’ai reçu un contrat par la suite pour que mon œuvre devienne un e-book [livre électronique]. »

« Dieux ferma les yeux pour ne pas rougir » raconte l’histoire d’un journaliste qui s’en va interviewer un chanteur qui offrira un spectacle pour le pape. Le rendez-vous proposé est donné dans une église supposément hantée d’une nymphe. Le personnage la rencontrera après avoir bu du vin qui jouera sur ses perceptions de la réalité. « Oui, c’est très explicite, mais il n’y a aucune vulgarité, explique-t-il. J’ai choisi l’érotisme parce qu’il y a une grande beauté, une certaine poésie et de la douceur dans ce style. Ces sentiments font naître, je dirais, des émotions plus vraies comparées à de la simple pornographie. J’aime bien aussi déstabiliser avec ce petit côté mystique, fantastique. »

Il y a aussi un peu de Coaticook dans ce livre. Sur la couverture, on aperçoit un clocher qui est en fait celui de l’ancienne église Saint-Marc.

Si ce premier récit connaît un succès, il n’est pas impossible que l’auteur en ponde un nouveau. « J’aimerais aussi faire renaître ma série de balados érotiques. Ça pourrait être un beau complément », dit-il.

Le livre électronique « Dieu ferma les yeux pour ne pas rougir » sera disponible sur le site de la maison d’édition Ô Plaisir d’ici le début du mois d’octobre.