Des entrepreneurs de la région de Coaticook s’illustrent au concours de l’Ordre national du mérite agricole

AGRICULTURE. Plusieurs entrepreneurs de la région de Coaticook figurent parmi la liste des lauréats du volet estrien du concours de l’Ordre national du mérite agricole, dont la cérémonie a au lieu du côté de Drummondville, lundi dernier (18 novembre).

Dans la catégorie argent, on retrouve trois entreprises de Compton, soit la ferme Merveille (Mélanie Girard et Alexandre Veilleux – 1er rang régional et national), la ferme Provetaz (Véronique Guay et Thierry Jaton – 2e rang régional et national) ainsi que L’Abri végétal (Frédéric Jobin-Lawler et Annie Lévesque – 3e rang régional et national). 

Trois autres regroupements font partie des gagnants de la catégorie bronze. Il s’agit du Petit Mas, à Martinville (Marie-Pierre Dubeau et Sébastien Grandmont – 1er rang régional et national), la ferme Juar de Coaticook (Serge Boivin et Annie Lévesque – 2e rang régional) et la ferme JF Bolduc de Compton (Jean-François Bolduc et Karine Vachon – 3e rang régional). Cette dernière a également mis la main sur le prix Sollio Groupe Coopératif à l’agroenvironnement. Les divers projets de recherche et formation auxquels ils ont participé leur ont permis d’implanter bien d’autres méthodes agroenvironnementales dans leurs champs, tels que les semis intercalaires et les semis par GPS, les cultures de couverture, l’arrosage en bande et la chaux à taux variable. Tous ces choix, jumelés à l’ajout récent d’un système de chauffage à biomasse pour le séchoir à grains, ont fait considérablement diminuer leur consommation de carburant et de pesticides. De plus, les propriétaires ont à cœur le recyclage et la réutilisation.

Le verger Le Gros Pierre a quant à lui obtenu la mention spéciale de l’agrotourisme, tant pour le volet régional que national. L’entreprise agricole de Compton, dirigée par Gaétan Gilbert et Mélanie Éliane Marcoux, est un véritable musée de la pomme, accessible à tous, et connu pour son fameux sentier d’interprétation sur l’histoire de ce fruit et sur ses variétés. Les rénovations de la dernière année ont permis de mieux accueillir la clientèle et d’avoir une plus grande surface de production de produits dérivés.

« En Estrie, l’agriculture fait partie de l’ADN de la région. En plus de contribuer à la prospérité de notre monde ici, elle joue un rôle important en matière de tourisme. Les produits et le savoir-faire de nos entrepreneurs agricoles nous font rayonner au-delà de nos frontières », a précisé le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de l’Estrie, François Bonnardel.

À titre informatif, la région de l’Estrie compte près de 2800 exploitations agricoles. Quelque 40 % d’entre elles offrent leurs produits en circuits courts de commercialisation.