Réduction des déchets: Coaticook est championne québécoise depuis 2008
ENVIRONNEMENT. Malgré une légère augmentation l’an dernier, la MRC de Coaticook demeure la région qui enfouit la plus faible quantité de déchets domestiques au Québec, et ce, depuis 11 ans.
Son taux per capita se chiffre à 190 kilogrammes par personne (kg/pers) dans le bilan 2019 récemment déposé à la MRC. Il s’agit toutefois d’une rare hausse annuelle (+7%), que s’explique difficilement la coordonnatrice de projets des matières résiduelles à la MRC, Monique Clément. «C’est à n’y rien comprendre, concède-t-elle. Heureusement que notre performance générale demeure un exemple à suivre en province.»
Cette augmentation fait rater la cible régionale fixée à 150 kg/pers. Quelques Municipalités n’ont également pu atteindre leur objectif fixé à 200 kg/pers, comme East Hereford, Compton, Stanstead-Est, Sainte-Edwidge, Saint-Malo et Martinville.
À l’inverse, le rapport note la faible quantité de matières enfouies sous les 154 kg/pers. à Saint-Venant, Saint-Herménégilde et Barnston-Ouest.
Outre la légère augmentation des matières acheminées au site d’enfouissement, la MRC notre des améliorations et des records dans d’autres secteurs. Le document cite notamment une année record dans le compostage, un sommet dans la récupération à la Ressourcerie des Frontières ainsi qu’un taux de mise en valeur largement supérieur à la moyenne provinciale.
Le nouveau sommet en compostage (103 kg/habitant) s’explique notamment par une quantité record à Coaticook, Compton, East Hereford, Martinville, Saint-Malo, Stanstead-Est et Waterville.
La mairesse de Dixville, Francine Bouchard, également l’élue responsable du présent dossier, félicite la collaboration de tous pour le taux de mise en valeur des déchets qui s’élève à 60% dans la MRC, comparativement à la moyenne provinciale de 45 %.
Trois Municipalités ont franchi la barre des 60% pour la valorisation des matières résiduelles. Il s’agit de Coaticook, Barnston-Ouest et Saint-Venant. Saint-Herménégilde la frôle avec 59%.
Une seule Municipalité (Saint-Malo) observe un taux inférieur à 50%, ce qui signifie qu’elle enfouit plus de déchets qu’elle n’en récupère par les différents programmes en place.