Cabico devra patienter avant de reprendre sa vitesse de croisière
INDUSTRIE. Cabico est ralentie par la pandémie de la COVID-19 tout comme l’ensemble des entreprises manufacturières. Elle a eu la chance de maintenir active une partie de sa production depuis quelques semaines, mais elle devra se montrer patiente avant de réembaucher ses 235 employés d’avant la crise.
Cabico a dû fermer ses portes une semaine en mars avant de relancer progressivement sa production. Le nombre d’employés est passé de 50 à 75, puis à 150 au moment d’écrire ces lignes.
Le propriétaire Alain Ouzilleau félicite le travail de ses troupes, qui conservent un bon moral dans les circonstances. «On a appliqué beaucoup de précautions sanitaires, même davantage que ce que demande le gouvernement. Je vous assure que nous sommes aussi sécuritaires que dans une épicerie», dit-il.
La direction de Cabico espère reprendre son rythme de croisière le plus rapidement possible. Elle fait toutefois preuve de réalisme. Elle vise les mois d’octobre ou novembre avant de reprendre 100% de son rythme. L’entreprise opère actuellement à environ 50% de sa production habituelle.
Cabico comprend la réaction de ses clients, qui sont également aux prises avec des conséquences de la COVID-19 dans leurs milieux respectifs. «L’incertitude persiste aussi aux États-Unis, là où nous avons 70% de nos relations d’affaires, spécifie-t-il. J’espère juste qu’on évitera une évolution en dents de scie.»
Malgré ce ralentissement, M. Ouzilleau ajoute qu’il en profite tout de même pour poursuivre l’investissement dans ses projets d’automatisation, en informatique et dans ses liens numériques avec ses clients.
Cabico fabrique des armoires et autres meubles haut de gamme sur mesure pour la maison.