L’Éclipse aimerait relancer sa saison le 15 juin
SOCCER. Les dirigeants du Club de soccer Éclipse (Coaticook – Compton) espèrent pouvoir relancer leurs activités dès le 15 juin prochain. Mais le début de la nouvelle saison risque de représenter tout un défi, autant pour les jeunes que pour les bénévoles.
Même s’il était techniquement possible de débuter les activités le 8 juin, l’état major de l’Éclipse a préféré sonder l’intérêt de ses membres quant à une éventuelle reprise. «On a besoin de savoir combien de joueurs seront intéressés à revenir dans le contexte des mesures sanitaires, afin de prévoir du personnel en conséquence. Je crois que la majorité des membres a hâte de revenir au jeu, mais peut-être que certains auront le goût de sauter les premières phases qui consistent à tenir uniquement des entraînements», a suggéré le président de l’Éclipse, Richard Hébert.
«Au mois de février, on avait environ 250 préinscriptions, soit sensiblement le même nombre d’inscriptions (entre 250 et 300) que les dernières années», a précisé le président.
Selon le plan de relance fourni par Soccer Québec, les deux premières phases consisteront en des séances pour développer les habiletés individuelles, alors que la troisième phase prévoit la tenue des premiers matches, mais entre joueurs du même club.
Les phases 4 et 5 devraient permettre de tenir des rencontres respectivement entre équipes d’une même région et par la suite, entre équipes de l’extérieur.
Beaucoup de soldats
En plus de devoir composer avec un ratio joueurs/entraîneur plus bas qu’à l’habitude, chaque club devra modifier ses installations afin de prévoir une entrée et une sortie distincte.
En outre, l’équipement devra être désinfecté après chaque utilisation, et des bénévoles devront agir comme «inspecteurs Horacio» afin de s’assurer que les mesures de distanciation sont bien respectées sur le terrain. «Ça va demander beaucoup de soldats pour gérer tout ça. On aura vraiment besoin de plusieurs bénévoles. On a été plusieurs semaines à se demander ce qui allait se passer et à se tourner les pouces. C’est maintenant tout le contraire qui nous attend», lance Richard Hébert.