La Régie intermunicipale des déchets pourrait perdre Magog comme client

ENVIRONNEMENT. Magog songe à enfouir le contenu de ses poubelles plus loin qu’à Coaticook pour éviter une augmentation jugée «excessive» de la facture associée à la gestion des déchets.

La Ville remet en question son entente avec la Régie intermunicipale de gestion des déchets de la région de Coaticook. Les élus craignent une hausse des coûts en raison d’un projet de construction d’une usine de traitement du lixiviat (jus de poubelle) estimé entre sept et huit millions de dollars dans la MRC voisine.

La mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, observait déjà une augmentation de la facture des déchets, ayant précédemment passé de 52 $ à 75 $ la tonne. Elle craint maintenant un autre bond vers les 100 $ ou 125 $ la tonne si l’usine voit le jour.

La première magistrate estime le traitement du lixiviat comme une possible bonne idée écologique, mais elle ne souhaite pas refiler cette facture supplémentaire aux contribuables magogois.

L’option du retrait de la Régie coaticookoise occasionnerait un transport supplémentaire des camions transportant les déchets ultimes des Magogois. Plus de kilométrage équivaut notamment à plus de gaz à effet de serre (GES) émis dans l’atmosphère.

Magog étudie déjà quelques options de lieux d’enfouissement situés plus loin qu’à Coaticook. La mairesse préfère pour l’instant ne pas identifier les emplacements analysés.

Par ailleurs, les élus magogois n’apprécient guère non plus la demande de la Régie coaticookoise, qui souhaite devancer le renouvellement du contrat de dix ans. La Régie demande aussi à ses municipalités membres d’accepter un renouvellement automatique aux dix ans.