À mi-mandat, la députée Geneviève Hébert dresse un bilan positif
POLITIQUE. Deux ans après avoir été élue à titre de députée de Saint-François, Geneviève Hébert affirme avoir été en mesure de faire progresser bon nombre de ses dossiers. «Et ce n’est pas la pandémie qui m’a arrêtée», lance l’élue caquiste.
À mi-mandat, la députée de Saint-François trouve les défis qui s’offrent à elle fort stimulants. «J’ai eu deux ans pour découvrir la vie politique et ses implications. J’ai aussi appris à mieux connaître la MRC de Coaticook et les particularités et les enjeux de chacune des communautés.»
Parmi les réalisations de ses deux premières années au gouvernement, Mme Hébert se dit très fière d’avoir obtenu le feu vert à l’agrandissement de l’école primaire Louis-Saint-Laurent de Compton. «C’est tellement une belle récompense pour chacune des personnes qui ont travaillé fort au cours des dix dernières années. J’ai été portée par le souffle d’une communauté enflammée. Ça m’a donné des ailes. Je me suis engagée dès le départ et je suis tellement fière qu’on ait accordé cet agrandissement», raconte-t-elle.
«J’avoue que si je n’avais pas livré la marchandise dans ce dossier, ç’aurait peut-être compromis mon avenir politique», avoue-t-elle d’un même souffle.
Les échéanciers des travaux n’ont pas été encore été avancés par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.
La politicienne salue également les progrès réalisés à la Clinique médicale de Coaticook. «On a travaillé à rassurer la population, question de ne pas créer d’anxiété en raison du départ imminent de quatre médecins à la retraite. Trois nouveaux [médecins] « facturants » sont venus s’ajouter à la clinique. Je sais que les dirigeants souhaitaient obtenir huit à douze médecins supplémentaires, mais ça demeure de l’idéalisme. Il faut comprendre que le Québec au grand complet connaît une pénurie de médecins. On a travaillé très fort pour obtenir ces nouvelles ressources à Coaticook et éviter que des patients deviennent orphelins.»
La pandémie s’invite
En mars dernier, la COVID-19 s’est invitée au Québec. Si personne n’avait de mode d’emploi pour contrer le virus, Geneviève Hébert tient à lever son chapeau à la communauté. «Il y a eu une belle prise en charge. Les gens ont mis la main à la pâte pour s’entraider. Le gouvernement nous a permis de bonifier nos budgets de fonctionnement et discrétionnaire afin de venir en aide à différentes ressources, comme les banques alimentaires. Je me suis même attardée à de plus petites ressources, comme celles dans les paroisses ou encore les Chevaliers de Colomb. Je voulais être certaine que personne ne manque de rien.»
Relance économique
Celle qui entame sa deuxième moitié de mandat souhaite maintenant travailler sur la relance économique. «J’espère que la notion d’achat local demeurera aussi populaire», dit Geneviève Hébert.
La Maison des aînés, le branchement à internet haute vitesse des communautés plus éloignées ainsi que divers projets touristiques se retrouveront sur sa table de travail au cours des prochains mois.
La députée de Saint-François gardera également un œil sur le projet du Centre d’initiatives en agriculture de la région de Coaticook (CIARC). L’organisme souhaite devenir un institut bioalimentaire. «J’ai bon espoir que ce projet trouve sa place dans notre relance économique. Il s’agit d’un projet porteur pour la communauté et la région», conclut Geneviève Hébert.