La bonne nouvelle: un mécanicien se lance aussi dans la vente de tracteurs
AFFAIRES. Environ un an après avoir déménagé ses installations dans un nouveau bâtiment de Stanstead-Est, Yannick Fecteau poursuit sur sa lancée en devenant un représentant officiel de la bannière McCormick.
Ce nouveau volet, officiel depuis déjà quelques mois, permettra à son entreprise d’être la seule dans la MRC de Coaticook à pouvoir vendre des tracteurs de ferme de cette compagnie. Il vise aussi d’attirer des clients d’un peu partout en Estrie, dont la MRC de Memphrémagog, qui est située non loin de sa municipalité.
Le tout se fera en parallèle aux affaires habituelles de l’entreprise Y. Fecteau, soit la réparation de machinerie agricole dans laquelle elle se spécialise depuis déjà plus de 7 ans. «Oui, je vais vendre des tracteurs McCormick, mais pour la réparation, je continue de faire encore toutes les marques, sans exception, alors mes clients n’ont pas à s’inquiéter. Tout va rester pareille, à part que j’aurai bientôt de beaux tracteurs neufs sur mon terrain!», lance Yannick Fecteau.
Le principal intéressé assure que cette bonne nouvelle est une preuve que les affaires vont bien. Pour lui et les quatre autres membres de son équipe, dont sa femme, la pandémie n’a eu aucune incidence sur leur quotidien professionnel. «Pour nous, rien n’a changé. La machinerie, ça se brise quand même, pandémie ou non. On est chanceux aussi, car nos clients reviennent nous voir. Évidemment, comme toute entreprise, ce n’est pas toujours facile. Il y a des hauts et des bas, mais quand on aime ce qu’on fait, ça va toujours mieux», poursuit-il.
Chose certaine, on ne peut pas reprocher au propriétaire son manque de détermination, alors qu’il n’y a pas si longtemps, son atelier de réparation se faisait dans le garage de sa résidence. Incapable de répondre à la demande par manque d’espace, il a décidé de déménager son quartier général dans un bâtiment du chemin McIntyre. «J’ai grandi sur une ferme tout près d’ici qui appartenait à mon père. Travailler avec les machines, disons que ça toujours fait partie de ma vie. Entre temps, j’ai fait mon cours de mécanique agricole au Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA), ce qui m’a permis d’avoir ce qu’il faut partir à mon compte, tout en demeurant dans mon patelin», conclut l’homme de 34 ans.