Les sapins de Noël s’envolent «comme des p’tits pains chauds»
ÉCONOMIE. Les sapins de Noël se sont envolés comme des p’tits pains chauds au cours des derniers jours, rapportent les entreprises et les plantations de la grande région de Coaticook.
«Ç’a été la folie furieuse», confirme le président de BôSapin, David Thibeault.
«On a connu une augmentation fulgurante de nos chiffres, rajoute-t-il. On a vendu deux fois et demie le nombre de sapins qui avaient trouvé preneur l’an dernier. Les gens ont peut-être eu peur d’une certaine pénurie puisqu’on parlait souvent de notre industrie dans les médias. Ç’a probablement créé un certain engouement.»
Au total, BôSapin a livré plus de 15 000 arbres partout en province. Car, oui, l’entreprise se démarque par la livraison de ses arbres par des petits soldats de bois (des employés costumés, bien évidemment!). «On livre de la magie en ces temps un peu plus difficiles. C’est notre marque de commerce. Je pense que les gens avaient besoin de ça cette année. C’est beau de voir les enfants à la fenêtre qui attendent le sapin. Souvent, ils se font des histoires que c’est le père Noël qui leur envoie l’arbre», raconte M. Thibeault.
Ce dernier dit avoir une très bonne entente avec les autres plantations de la région. «On fait affaire avec de nombreux fournisseurs locaux. On s’aide beaucoup et particulièrement davantage cette année.»
Même son de cloche chez Valfei
De son côté, Valfei a produit plus de 125 000 sapins cette saison. «Ça va extrêmement bien cette année, raconte Charles Vaillancourt. Avec les rassemblements qui sont pour la plupart annulés, plusieurs familles veulent avoir leur p’tit coin de magie à Noël et ça se ressent dans nos ventes.»
«Ç’a été un peu la même chose cet été, alors que beaucoup de gens ont jardiné [l’entreprise Valfei se spécialise également dans les produits d’horticulture]», rajoute-t-il.
M. Vaillancourt précise que la dernière livraison a été réalisée au cours des derniers jours. «La température a été de notre côté, ni trop froid ni trop de neige. Ça aide à nos cultures et, surtout, ça évite le bris d’équipements.»
À titre informatif, les trois quarts de la production de Valfei prennent la direction des États-Unis, qui représentent le plus gros marché au monde.