La ministre Marie-Claude Bibeau dresse ses priorités pour 2021
POLITIQUE. Au cours d’un point de presse virtuel tenu jeudi après-midi (7 janvier), la ministre de l’Agriculture et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a fait le point sur sa dernière année, en plus de cibler quelques-unes de ses priorités pour 2021.
D’abord, l’élue a tenu à rappeler le rôle qu’a joué le gouvernement en matière de santé. «Malgré que la santé soit une compétence provinciale, le fédéral a prouvé qu’il pouvait jouer un rôle important. On n’a qu’à penser à tout le travail scientifique, au partage des connaissances, à la recherche et l’innovation ainsi qu’à l’approvisionnement en équipements médicaux», énumère Mme Bibeau.
Quant à l’aide aux personnes ainsi qu’aux entreprises, la ministre signale qu’environ 8 $ sur 10 $ dans ce volet proviennent du gouvernement canadien. La prestation canadienne d’urgence (PCU), la transition vers l’assurance emploi ainsi que certains montants additionnels ont pu venir bonifier le portefeuille des Canadiens qui en ont eu grandement besoin.
Finalement, la relance économique verte est présentement déployée, indique Marie-Claude Bibeau. «De nombreux investissements dans nos bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques ont été faits, de même que dans les transports collectifs et ceux zéro émission [gaz à effet de serre].»
Vers 2021
La durée de vie moyenne d’un gouvernement minoritaire est d’environ un an et demi. Élu en octobre 2019, le Parti libéral du Canada de Justin Trudeau pourrait donc être battu en Chambre, plongeant ainsi le pays en élections. Marie-Claude Bibeau reconnaît cette possibilité en 2021, mais préfère concentrer ses énergies vers d’autres dossiers. «Ce n’est pas ce qui occupe une grande partie de mon temps, lance-t-elle. Mais, s’il le faut, je serai prête.»
En tant que ministre de l’Agriculture, Mme Bibeau a également tenu à annoncer des nouveaux programmes de l’ordre de 350 M$, qui toucheront notamment la recherche et l’innovation, de même que les technologies propres écoénergétiques. «Tout ce qu’on fera dans ce domaine aura un lien direct avec la réduction de nos gaz à effet de serre. Ce sera un incontournable.»
«On travaillera beaucoup sur les projets de laboratoires vivants, sur le terrain avec les producteurs, poursuit-elle. On s’assurera ainsi que l’objet de la recherche est une priorité pour les agriculteurs et que les résultats soient diffusés plus rapidement.»
Notons également que les producteurs laitiers devraient recevoir au cours des prochains jours une lettre leur expliquant les modalités de leur deuxième versement concernant l’aide relative aux différents accords commerciaux.