La Boucherie Blouin déménage… de l’autre côté de la rue
COMPTON. Après trois années à partager les espaces des Terrasses Wood 2.0 à Compton, la Boucherie Blouin déménage de l’autre côté de la rue, à l’intérieur des anciens locaux de la Caisse Desjardins.
Le propriétaire du commerce, Sébastien Blouin, ne voit que du positif dans ce changement depuis qu’il a ouvert les portes de sa nouvelle adresse en mars dernier. «On a plus d’espace, on a renouvelé l’ensemble de nos équipements et on peut aussi offrir de nouveaux produits à notre clientèle», résume le sympathique boucher.
Au total, quelque 150 000 $ ont été investis pour ce changement d’adresse.
Un brin d’histoire
Sébastien Blouin œuvre dans le domaine de la boucherie depuis fort longtemps déjà. «À l’époque, je travaillais dans un abattoir qui a malheureusement fermé ses portes. J’ai essayé d’autres postes dans différents types de commerces, mais je n’aimais pas ça. Il y avait aussi d’anciens clients qui me demandaient certains services, comme de dépecer leur viande. C’est là que j’ai allumé et que je me suis parti en affaires.»
La Boucherie Blouin existe donc depuis maintenant 17 ans. «Ç’a commencé tranquillement dans le garage de mon père. J’ai alors acheté mon premier frigo et, depuis, je n’ai jamais arrêté.»
De la viande… locale
Environ 80 % des produits qui sont vendus à la Boucherie Blouin proviennent de la ferme de son propriétaire, qui, elle, est située à Saint-Isidore-de-Clifton. L’importance de l’achat local est une valeur véhiculée par le propriétaire et toute son équipe.
«Nous produisons une très grande majorité de nos produits, que ce soit nos chaudières de viande, notre « beef jerky », nos ailes de poulet ou encore notre pepperoni.»
Une passion pour former la relève
Outre la joie qu’il a de servir ses clients, Sébastien Blouin dit également avoir une grande passion pour former ses employés dans «l’art de la boucherie». «Des gens qui veulent se spécialiser dans ce domaine, ça ne court pas les rues, admet-il. Quand on voit des jeunes qui se passionnent pour la boucherie, on n’hésite pas à les motiver, les encourager à poursuivre pour se spécialiser dans ce domaine.»
Le fils de M. Blouin, qui n’a encore que 15 ans, compte d’ailleurs reprendre les rênes de l’entreprise familiale. Cela rend papa extrêmement fier, bien évidemment!