Les 100 km du Rendez-vous mondial du trail attendent Martin Dubeau
COURSE. Une course mythique de 100 kilomètres avec un dénivelé de plus de 6000 mètres. Voilà ce qui attend Martin Dubeau, qui a reçu son laissez-passer pour le Rendez-vous mondial du trail de l’UTMB, à Chamonix, en août prochain.
Grâce à sa participation à quelques courses de qualification au cours de la dernière année, le Coaticookois a pu s’inscrire au tirage pour obtenir le droit de participer à l’important rendez-vous. Le 26 janvier dernier, à 4 h du matin, on lui confirme qu’il sera l’un des athlètes invités. «Même s’il était tôt, j’étais debout pour connaître mon sort. Il y a des milliers de coureurs qui s’inscrivent et j’ai eu la chance qu’on tire mon nom au sort. Je suis encore sur un nuage. C’est la quatrième année que j’essaie de me qualifier. Les règlements changeront l’an prochain, alors c’est comme si c’était ma dernière chance. J’aurai aussi bientôt 45 ans, alors je vieillis», rigole M. Dubeau.
L’épreuve en question, la CCC, traverse trois pays différents, avec des arrêts à Courmayeur (Italie), Champex (Suisse) et Chamonix (France). D’ici à ce que le départ soit donné, cet adepte de course développera un «gros plan d’entraînement». «Je compare ça à un camp d’entraînement de 16 semaines. Je m’impose cinq sorties minimum par semaine avec des courses en intervalles, des épreuves plus longues et des parcours remplis de côtes. J’essaie de mixer tout ça, en plus de suivre une bonne alimentation. Le défi, c’est de ne pas trop perdre de poids dans tout ça.»
En plus de visiter Orford et Bromont dans le cadre de son entraînement, Martin Dubeau souligne qu’il utilisera les sentiers du Parc de la gorge de Coaticook à de nombreuses reprises. «Je serai probablement le plus grand utilisateur du Parc, raconte avec un sourire dans la voix celui qui demeure à un kilomètre du site. L’endroit possède un bon dénivelé et c’est le genre de parcours qui ressemble à la course à laquelle je suis inscrit. Il s’agit d’une plus petite distance, mais je ferai plusieurs boucles.»
Sa conjointe Julie Sylvestre et ses parents l’accompagneront dans ce périple, l’été prochain. «Je me croise les doigts pour que la pandémie ne vienne pas brouiller tous les plans. L’an dernier, les organisateurs ont tout de même réussi à faire la course. Je pense bien que ce soit correct pour cette année, mais j’ai une petite crainte. On m’a offert une chance inouïe. Je ne veux pas passer à côté de ça.»
Dans ses démarches, M. Dubeau souhaite remercier les gens du Club de course de Coaticook. «Ils m’inspirent énormément. Je sais que je courrai seul, mais je veux qu’ils sachent que je vais penser à eux là-bas. Ce sont des personnes extraordinaires.»