L’effet «Josée Bélanger» en Estrie
SUCCÈS. Depuis l’annonce, en avril, de la participation de Josée Bélanger dans l’équipe canadienne de soccer féminin, l’Estrie connaît un engouement envers la joueuse vedette et son sport.
Le directeur technique du Club de soccer Éclipse de Coaticook-Compton, Dominic Arseneault, témoigne que les jeunes n’arrêtent pas de parler de Josée. «C’est un exemple de persévérance», soutient celui qui l’a déjà coachée, en plus de l’avoir embauchée à l’époque à son commerce, au Marché IGA à Coaticook. «Je l’ai aidée à faire des levées de fonds. C’est magnifique qu’elle ait pu se rendre si loin», ajoute cet ancien membre de l’équipe nationale de ski acrobatique qui sait bien ce que c’est d’être un athlète.
Comme plusieurs Estriens, il a suivi le match de Josée, samedi soir, via son téléphone intelligent, pendant qu’il assistait à un tournoi de soccer de sa fille.
«C’est évident qu’on suit les matchs à la télé. C’est la seule Estrienne à aller aussi haut, insiste Louis Deslauriers, surnommé «M. Soccer», dans la région. On porte une attention très particulière dès que Josée touche au ballon. C’est quelqu’un de chez-nous qui nous fait honneur.»
Ce membre fondateur du Club de soccer Éclipse de Coaticook-Compton, mentionne que bon nombre de personnes qui n’ont jamais joué au soccer suivent maintenant le parcours de Josée. D’ailleurs, le 15 juin dernier, ils étaient plusieurs Estriens à monter à bord d’un autobus pour aller voir un match de l’équipe nationale au Stade olympique de Montréal. «On était deux gros groupes de Coaticook et de l’Estrie», se souvient M. Arseneault.
Chez la famille Bélanger à Coaticook, les parents de Josée qui ont regardé le match de samedi devant leur petit écran, étaient sur le qui-vive. «Si Josée allait en finale, on serait allés la voir à Vancouver», indique Luke, son père. Très fier de sa fille athlète de calibre mondial, il promet de suivre également son entraînement pour sa participation des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, en septembre 2016.