Course à la mairie de Coaticook: Raynald Drolet explique ce qui l’a poussé à se lancer
ÉLECTIONS. Le conseiller municipal Raynald Drolet a officiellement annoncé qu’il se porte candidat au poste de maire de Coaticook, en vue du scrutin du 5 novembre prochain.
L’élu a procédé au lancement de sa campagne le 12 juillet dernier en compagnie de son équipe et de plusieurs citoyens venus encourager sa candidature. Lors de son discours, M. Drolet a rappelé la raison pour laquelle il vise le poste de premier magistrat, après douze ans à titre de conseiller municipal. «Je vise la mairie, car, je crois fermement que pour faire avancer davantage les choses, c’est le siège que je dois occuper. Je veux maintenant représenter Coaticook à une plus grande échelle. Continuer de faire rayonner la ville, tant touristiquement qu’économiquement», a-t-il plaidé.
«J’avais annoncé aux dernières élections que si je me présentais à nouveau au conseil de ville, ce serait au poste de maire ou pas du tout, a-t-il poursuivi. La raison en est très simple. Après 12 ans à titre de conseiller, je crois posséder l’expérience et le bagage nécessaires pour assurer pleinement ce travail.»
Programme à venir
Lorsqu’interpellé quant à son programme électoral, Raynald Drolet s’est montré quelque peu discret. «Je ne le dévoilerai pas car, à ce stade-ci, il est bien ouvert.»
Le candidat entend profiter de l’été pour aller à la rencontre des Coaticookois. «J’ai besoin d’entendre les citoyens, de comprendre ce qui les anime et comment ils envisagent le développement de Coaticook», mentionne-t-il.
Il a cependant dit vouloir militer pour maintenir les emplois à Coaticook ainsi que des services gouvernementaux. «Tous ces droits ne sont malheureusement jamais acquis», explique-t-il.
Retour sur certaines motivations
M. Drolet a fait un certain retour dans le temps alors qu’il a répété les motivations qui l’ont poussé à s’impliquer au conseil municipal il y a bientôt 14 ans. «J’avais le goût de comprendre comment je pourrais mieux aider ces organismes en tant qu’élu municipal, mais surtout comment mieux travailler en partenariat avec eux.»
Une revitalisation du centre-ville était aussi souhaitée à l’époque. «Le conseil de ville sortait d’une ère où plusieurs élus croyaient que tout passait par le développement industriel. Je voulais également que les gens croient au tourisme. Il s’agit d’une industrie en soit.»
Après tout, ces mêmes motivations résonnent un peu en 2017, rappelle le conseiller Drolet.