Le courage de se lancer en affaires… et de trouver un nom à son entreprise
COATICOOK. Pour la plupart des entrepreneurs, ça prend du courage pour se lancer en affaires. Pour d’autres, ce même courage, c’est de baptiser son entreprise pratiquement au même titre qu’une infection transmissible sexuellement.
Jason Lévesque est propriétaire de CLA-Médias, une entreprise spécialisée en solutions informatiques et technologiques. Oui, vous avez bien lu! CLA-Médias, comme l’infection du nom de chlamydia. N’allez pas croire que son créateur n’était pas au courant. Même que le jeu de mots était voulu. «J’ai des amis qui œuvrent dans le domaine des communications et du marketing et ils sont divisés quant au nom de l’entreprise, rigole le principal intéressé. Certains disent que je suis stupide d’avoir fait ça, tandis que d’autres disent que j’ai fait un coup de maître. Tant qu’à moi, les gens en rient et en parlent. C’est donc parfait.»
À la base, CLA-Médias est né d’un brassage d’idées il y a une quinzaine d’années. Les trois premières lettres sont en fait les initiales de Comtant, Lévesque et Associés. «En griffonnant, j’ai sorti ça et c’est demeuré», précise M. Lévesque, en notant qu’il prononce maintenant le nom de son entreprise en séparant les lettres, C, L et A.
Si, au départ, le nom peut paraître cocasse, derrière celui-ci se cache un modus operendi des plus sérieux. «Ma philosophie d’entreprise, c’est la personnalisation du service», estime-t-il. L’entreprise offre même des conférences sur le prêt de livres numériques du côté de la Bibliothèque Françoise-Maurice.
Aux dires du propriétaire de l’entreprise, les affaires vont bien. «Je me suis lancé dans cette aventure après qu’on ait mis fin à mon emploi au début de l’année. Comme j’avais toujours gardé ce nom, je l’ai ressorti. Au départ, plusieurs croyaient à une blague, vu le nom. Mais, on a rapidement fait notre niche.»
«Ç’a pris beaucoup de courage se lancer en affaires. J’ai été poussé par plusieurs personnes. Malgré tout, je crois que ç’a été la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie, mis à part mon mariage», conclut Jason Lévesque.