Dominic et Martin fêtent leurs noces d’argent à Coaticook
HUMOUR. C’est à la fin de l’été 1993 que Dominic et Martin, fraîchement diplômés de l’École nationale de l’humour, décident de former un duo. 25 ans plus tard, les deux hommes entament une nouvelle tournée pour célébrer leurs noces d’argent. Les gars présenteront leur spectacle «Juste Dominic et Martin» le 4 novembre prochain, au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook.
Remonter 25 ans plus tôt avec Martin Cloutier signifie retourner chez ses parents, à Louiseville, où il vient tout juste de réaménager après ses études. Même chose pour Dominic Sillon, qui était retourné habiter chez sa mère, à Saint-Eustache.
«C’était un retour aux sources pour prendre notre élan», se remémore Dominic Sillon. À l’époque, les deux humoristes ne savaient pas d’emblée qu’ils travailleraient de pair. «On se téléphonait tous les jours et on en est venus à former un duo. Dans le temps, il n’y en avait pas beaucoup. Il y avait Lévesque/Turcotte, qu’on copiait un peu.»
Si les deux dernières décennies ont passé à la vitesse de l’éclair pour Martin Cloutier, quand il les analyse avec le recul, il avoue qu’il est surpris de la longévité de son couple professionnel.
Justement, travailler ensemble aussi longtemps, est-ce comparable à une relation de couple? «C’est clair que c’est comparable, parce que oui, nous avons déjà eu des désaccords, mais jamais notre duo n’en a été menacé. On n’est jamais passé proche d’être tanné. Il y a une sécurité dans l’idée d’être un duo», mentionne Martin Cloutier.
@ST:Deux valent mieux qu’un
@R:Martin consent qu’à l’image de la vidéo de lancement du leur nouveau spectacle, il est un peu plus terre à terre que son comparse quand vient le temps d’élaborer des numéros, alors que Dominic «a plus tendance à proposer l’impossible». Mais peu importe leur dynamique, reste que le résultat final est gagnant.
«Quand on met en commun notre travail, c’est toujours plus grand que ce qu’on fait chacun de notre côté», croit Martin.
Avec «Juste Dominic et Martin», le public reconnaîtra les deux humoristes, mais y retrouvera un ton plus incisif et plus affirmé, dévoile-t-il. Avec l’expérience, les deux amis ont certes pris plus d’assurance et de maturité et se sont permis en quelque sorte plus de liberté.
«On fait moins dans les compromis et on a moins la volonté de plaire, sans pour autant tomber dans la vulgarité et on ne cherche pas à choquer non plus. Mais on y va sans fard, sans costume, ni flafla, ni décor», raconte Dominic Sillon.