Une première mairesse à Dixville
POLITIQUE. Françoise Bouchard a écrit une fois de plus l’histoire de Dixville. Après avoir été la première femme à siéger au conseil municipal, l’élue est devenue la première mairesse de la petite municipalité. Au total, Mme Bouchard cumule 34 années de vie politique municipale. Toutes ces années, elle les a passées à Dixville. Élue une première fois à titre de conseillère municipale en 1984, elle a réalisé un premier mandat d’une durée de deux ans. «À l’époque, c’était la durée d’un mandat, mais avec le maire de l’époque, on avait pris la décision de se donner un terme de quatre ans», se souvient-elle. Deux ans après son second mandat, le poste de directeur général s’est ouvert, une chaise qu’elle aura occupée de 1988 à 2007. «Au 1er janvier 2008, j’ai pris ma retraite. Mais, je m’ennuyais et je trouvais le temps un peu long», avoue cette passionnée de la politique municipale. En 2008, un siège de conseiller municipal tombe vacant et elle revient au conseil municipal. Cette année, alors que l’ex-maire de Dixville, Martin Saindon, annonçait son départ, l’idée de représenter sa municipalité à titre de mairesse lui apparaissait fort intéressante. «J’aime le contact avec les gens et j’aime m’impliquer. La politique, j’en mange», lance la septuagénaire. Des projets plein la tête La nouvelle mairesse de Dixville avoue que sa municipalité a fait beaucoup de chemin au cours des dernières années. «Et c’est dans cette veine que je veux poursuivre le travail de Martin [Saindon]», explique-t-elle. Elle dit vouloir soutenir le développement de la Coopérative de solidarité de Dixville. Elle souhaite également conclure le développement immobilier prévu sur le chemin Parker, où une rue de mini-maisons et deux autres rues d’habitation traditionnelles sont prévues. «Ç’a pris du temps, mais le projet devrait se concrétiser d’ici le printemps, indique-t-elle. L’intérêt a peut-être diminué depuis son annonce il y a deux ans, alors il faudra repartir en cabale, faire beaucoup de publicité.» L’amélioration du système d’aqueduc, dont les tuyaux datent de 1953, sera sur la planche à dessin. Il s’agit d’un projet d’environ 600 000 $. La réfection de certains chemins est aussi à l’ordre du jour. Le Comité de développement local pourrait aussi revoir le jour, au souhait de la nouvelle mairesse.