Le marais de la Meder entièrement restauré à Coaticook
ENVIRONNEMENT. Après des travaux de l’ordre de 250 000 $, le marais de la Meder, situé dans le secteur des chemins Breault et Houle à Coaticook, a entièrement été restauré. Ceux-ci contribueront à préserver la grande diversité naturelle de ce milieu.
Ce projet en a été un de longue haleine. La MRC de Coaticook travaille en effet depuis 2014 à cette restauration, qui consiste à reconnecter le marais à la rivière Niger à l’aide d’un déversoir permettant de maintenir le niveau d’eau dans le milieu humide. On est venu corriger la digue de retenue d’eau datant de 1957, qui avait été endommagée au fil du temps. La pérennité des habitats faunique et floristique de l’endroit sera donc assurée.
De nombreux partenaires ont participé à cette initiative, dont la Ville de Coaticook, le ministère de l’Environnement, de la lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Canards illimités, FNX Innov, la firme Qwatro (qui a d’ailleurs réalisé les travaux) et Corridor appalachien.
«Après plusieurs années et beaucoup de travail, le projet de restauration du marais de la Meder se concrétise avec succès. J’en suis très fier d’autant plus qu’il s’agit des premiers travaux de restauration financés par le PRCMHH [Programme de restauration et création de milieux humides et hydriques] au Québec. Je tiens à remercier l’apport et le soutien de la famille Dubé, qui est propriétaire des lieux et qui a à cœur la protection des milieux naturels de notre région», mentionne le maire de Barnston-Ouest et président du comité régional sur les milieux naturels et l’environnement de la MRC de Coaticook, Johnny Piszar.
Le maire de Coaticook, Simon Madore, salue lui aussi le projet. «Pour la Ville de Coaticook, le marais de la Meder est un de nos bijoux bien gardés. Il y a plusieurs années que la Municipalité travaille en collaboration avec le propriétaire pour préserver ce milieu humide en bon état. Nous sommes très heureux de voir que le travail de toute une équipe ainsi que les apports financiers de plusieurs organisations ont permis la restauration de ce joyau. Cet écosystème sera dans les années à venir un trésor naturel envié dans le monde entier. Travaillons à conserver nos milieux humides afin de préserver nos réserves en eau souterraine, protéger notre biodiversité et, par le fait même, éviter le réchauffement de la planète», souligne l’élu.
Sur la scène provinciale, le ministre du MELCCFP, Benoit Charrette, apprécie le travail effectué par les acteurs régionaux. «Les milieux humides et hydriques nous rendent de nombreux services écologiques dont nous bénéficions tous», reconnaît-il.
Sa collègue et députée de Saint-François, Geneviève Hébert, abonde dans le même sens. «Cette réhabilitation permet de maintenir et d’améliorer la qualité de ces habitats qui renferment une flore variée et une abondante faune ailée, terrestre et aquatique. La conservation et la valorisation du site constituent un legs important pour les générations futures», explique-t-elle.