Pas de second mandat pour le député Guy Hardy
SAINT-FRANÇOIS. Le député de Saint-François, Guy Hardy, ne sollicitera pas un deuxième mandat cet automne, lors des élections provinciales prévues le 1er octobre prochain. Sa décision est le fruit d’une décision sagement mûrie durant le temps des Fêtes, assure le principal intéressé. «J’en ai parlé avec mon épouse, mes enfants ainsi qu’avec mon entourage, raconte M. Hardy. Ma décision, elle est sage.» «La politique, ce n’est pas qu’un simple « job », rajoute le député de Saint-François. C’est un travail qui demande qu’on soit là pratiquement 24 heures par jour, 365 jours par année. Des activités tôt le matin, tard le soir et les week-ends, ça faisait partie de mon quotidien. Ç’aura été très intéressant, très enrichissant, mais également épuisant.» Le travail de député aurait-il été plus demandant qu’il ne l’ait pensé lorsqu’il s’est présenté au scrutin de 2014? «On a toujours une petite idée que ça l’est, mais, plus ça va, plus on voit que c’est très demandant. J’ai tout de même eu le privilège, et je l’ai encore quelques mois, de représenter les gens du comté de Saint-François.» Des dossiers dont il est fier Tout au long de son mandat, le député de Saint-François, Guy Hardy, dit avoir défendu les intérêts des gens de son comté. L’un des dossiers dont il est le plus fier est celui de l’enfouissement des fils du projet d’Interconnexion Québec – New Hampshire, dans le secteur d’East Hereford. «Au point de vue politique, je crois avoir été le premier à appuyer les gens d’East Hereford. J’ai fait face à la musique. J’ai apporté les dossiers au ministre ainsi qu’au premier ministre. Peu de temps après, j’ai reçu leur appui. Disons que j’ai travaillé fort et qu’on a fait une bonne représentation auprès de mes collègues.» La super-clinique médicale dans l’Est de Sherbrooke ainsi que ses interventions à la suite des inondations de Coaticook et de Compton en juin 2015 figurent également parmi ses «bons moments.» Parlant des inondations, Coaticook demande toujours un appui financier pour son projet de bassins de rétention. «Le dossier chemine», se contente de dire M. Hardy. Bientôt la retraite? M. Hardy quittera l’Assemblée nationale l’automne prochain. A-t-il des idées sur ce qui l’attend? «Je n’ai pas pensé à cela pour l’instant. J’essaie de me concentrer sur ce qui reste à faire et à mes responsabilités dans le comté.» Un retour dans le monde des affaires peut-il être envisageable? «Disons que je suis plus près de la retraite», avance-t-il. Quant à l’identité de son successeur, il dit ne pas savoir qui portera les couleurs du Parti libéral du Québec dans Saint-François aux prochaines élections. «Je n’ai qu’un conseil à donner à cette personne. Soyez présent, allez à la rencontre des gens et surtout, aidez-les.»