Feux dans l’Ouest américain: Niedner roule «à plein régime»
ÉCONOMIE. Fabricant de boyaux en tout genre, Niedner fonctionne à pleine capacité depuis plusieurs semaines déjà afin d’approvisionner les services d’urgence américains dans leur combat face aux feux de forêt, qui font rage dans l’ouest des États-Unis.
Même si le dicton «Le malheur des uns fait le bonheur des autres» pourrait s’appliquer dans cette situation, le directeur général du développement des affaires de l’entreprise coaticookoise, Daniel Boisvert, philosophe d’une autre manière. «C’est vrai que notre usine fonctionne à plein régime, mais on ne peut quand même pas se réjouir de ce qui se passe chez nos voisins du Sud, lance-t-il. On existe depuis 125 ans. Répondre aux besoins des différents services d’urgence en temps de crise, c’est ce qu’on fait de mieux et c’est ce qui fait que notre expérience rayonne partout sur la planète.»
Le dirigeant préfère ne pas divulguer la hausse de son carnet de commandes, notant toutefois celle-ci d’«impressionnante». «Une crise d’une telle ampleur [celle des feux de forêt], on n’a pas vu ça depuis au moins cinq ans. On peut compter sur la centaine de nos employés pour faire sortir nos produits. Évidemment, on vit une situation de pénurie de main-d’œuvre, mais je demeure confiant qu’avec l’équipe en place, on sera en mesure de répondre à toutes nos commandes.»
Effet de la pandémie
En 125 années d’existence, Niedner n’a fermé que deux seules journées et demie, le tout, en raison de la pandémie liée à la COVID-19. «Durant ces deux journées, on a fait un nettoyage sanitaire d’un bout à l’autre de nos installations», précise M. Boisvert.
L’entreprise a toujours poursuivi ses activités depuis ce temps, portant une attention particulière aux règles ainsi qu’à la santé de ses employés.
Recherche et développement
Loin de s’asseoir sur ses lauriers en cette faste période, le directeur général du développement des affaires de Niedner travaille en étroite collaboration avec son département de recherche et développement afin de mettre sur pied de nouveaux produits. Une nouvelle gaine pour l’aqueduc a récemment surpassé des normes planétaires, au grand plaisir des dirigeants.
«Je m’apprête à visiter le Nord-du-Québec pour m’informer de la phase de tests d’un produit pour le secteur minier», indique Daniel Boisvert.
Récemment, des commandes de boyaux sont parties de l’usine de la rue Merrill à destination du Chili, de l’Argentine ainsi que du Moyen-Orient.