La miellerie Pur délice offrira une nouvelle expérience touristique à Coaticook
COATICOOK. Grâce à des travaux d’agrandissement évalués à un peu plus de 150 000 $, la miellerie Pur délice souhaite devenir un nouveau site agrotouristique à Coaticook, en plus de devenir une entreprise encore plus «verte».
Le projet, qui verra le jour au début de la saison estivale, portera le nom de «Pavillon Découvertes» «Cette visite guidée nous permettra de se retrouver à l’intérieur d’une ruche et de voir son fonctionnement, image le copropriétaire de l’endroit, Jean Huppé. À la fin du parcours, les gens pourront s’asseoir dans notre nouvelle structure. On lèvera une grande porte [16 pieds par 8 pieds] et on verra les abeilles travailler sans avoir à porter un habit d’apiculteur. Il y aura un fin grillage pour éviter que les abeilles ne pénètrent. Ce sera accessible pour tout le monde.»
Bien évidemment, les plus aventureux pourront porter ledit habit d’apiculteur pour être encore plus près de l’action. «Nous avons d’ailleurs acheté plusieurs habits pour ceux qui souhaitent vivre cette expérience», raconte M. Huppé.
Autre changement à la miellerie Pur délice: le réaménagement de la boutique pour y installer un bar à miel. «C’est une offre de miel en vrac, précise le copropriétaire. Mon rêve, ce serait de ne plus jamais acheter de pot. Les gens pourraient ramener les leur et les remplir. On viendrait faire notre petit bout de chemin pour l’environnement.»
Les gens pourront découvrir les cinq variétés de miel liquide de l’entreprise, soit ceux de fleur de trèfle, de framboise, de sarrasin, de pissenlit et d’asclépiade.
Jusqu’à 30 000 livres par an
Bon an mal an, la production de la miellerie Pur délice se chiffre à environ 30 000 livres de miel. «On croit bien que ce sera une bonne saison cette année, estime Jean Huppé. Là, c’est un peu plus tranquille en raison du temps froid et humide. On a toutefois commencé la pollinisation de la pomme au cours des derniers jours.»
La colonie de Pur délice compte 240 abeilles et les producteurs souhaitent augmenter ce chiffre à 350 d’ici le milieu de la saison estivale. «On ne veut pas trop grandir, car on veut conserver notre mission artisanale.»
Au cours des prochaines semaines, M. Huppé aura un œil attentif sur l’envahissant petit coléoptère de la ruche. «On est chanceux, car on n’en a pas encore eu. On demeure quand même sur le qui-vive. Si ça rentre dans nos ruches, ça peut détruire une colonie. On travaille en collaboration avec le MAPAQ [ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec] ainsi qu’avec les vétérinaires pour détecter et empêcher leur présence.»