La Ressourcerie des frontières s’approche du déficit zéro
COATICOOK. Alors qu’elle était aux prises avec une crise financière et des pertes de 260 000 $ l’an dernier, la Ressourcerie des frontières compte clore 2017 en atteignant le déficit zéro.
«Cet objectif, on souhaitait l’atteindre pour l’année 2018. Le fait d’être prêt de celui-ci pour 2017, c’est quasi miraculeux. Si on n’y arrive pas, il faudra qu’une énorme tuile nous tombe sur la tête», s’exprime la consultante de l’organisme, Claire Audet.
Il faut rappeller que le déficit zéro est pour l’année en cours. Les pertes, encourues l’an dernier, demeurent au bilan financier de l’organisme.
La restructuration amorcée au début de la présente année a donc porté ses fruits selon les administrateurs de la Ressourcerie des frontières. «Beaucoup d’efforts ont été réalisés afin de remettre l’organisme sur pied, note la présidente Julie Grenier. Les magasins [ceux de Coaticook et Magog] ont été repensés et les emplois ont été sécurisés. Il reste maintenant à regarder la façon dont on gère notre entrepôt. On veut trouver de nouvelles méthodes pour réorganiser ce département pour qu’il devienne efficace.»
La nouvelle politique de prix semble également avoir été appréciée des clients de l’organisme. «Les gens achètent beaucoup plus, mais paient moins. De cette façon, on sort beaucoup plus de stock», explique Mme Audet.
À titre comparatif, de mai à septembre dernier, 2832 transactions de plus que l’an dernier ont été enregistrées à la caisse, du côté de Coaticook. En moyenne, les clients dépensent environ 13 $ chaque fois qu’ils entrent au magasin. «On entend partout que les ventes au détail sont en déclin, mais nous vivons complètement l’inverse», précise fièrement Claire Audet.
Les ententes avec les différentes municipalités des MRC de Coaticook et de Memphrémagog sont en période de négociations. Le magasin de Magog, lui, demeurera ouvert, en plein cœur du centre-ville.
Une personne s’occupe également des ventes d’antiquités. Ces objets sont principalement placés sur les tablettes des deux magasins. Une infime partie se retrouve également sur des plateformes virtuelles.
La Ressourcerie des frontières emploie présentement une trentaine d’employés, dont cinq au magasin de Magog.