Politique municipale: «N’hésitez pas à faire le saut», dit Denis Hébert
POLITIQUE. Si Denis Hébert n’avait qu’un message à lancer à de possibles candidats aux prochaines élections municipales, ce serait celui-ci. «Si vous avez un intérêt, faite le saut», dit le conseiller coaticookois.
L’élu a lui-même sauté dans l’arène politique il y a de cela quatre ans, après s’être impliqué auprès de l’Union des producteurs agricoles et du regroupement des Producteurs de lait. «J’en avais le goût et je m’étais alors dit pourquoi pas. Ces quatre dernières années ont passé tellement vite.»
«Ce que j’aime de ce palier de gouvernement, c’est qu’il s’agit de la politique de proximité. Les décisions qui sont prises le sont pour nous, nos voisins, notre entourage. On parle des déchets, de l’approvisionnement en eau, de nos rues, des activités communautaires, culturelles et sportives. Toutes les décisions qu’on prend impactent notre milieu de vie», rajoute celui qui a participé à une conférence virtuelle sur le sujet, mardi dernier (15 juin), organisée par la Corporation de développement communautaire de Coaticook.
Au fil du temps et de nombreuses conversations, M. Hébert a appris que plusieurs hésitent à faire le saut en raison des médias sociaux. «C’est sûr que ç’a un impact certain, note-t-il. Il y en a que ça affecte, aller lire des commentaires sur ces plateformes. Pour ma part, je vais toujours jeter un œil, mais je n’interviens pas dans les débats. Il y a toujours une voix officielle pour avoir l’information et j’invite les gens à communiquer avec les instances municipales pour avoir l’heure juste. Cela dit, les gens ont le droit de contester certaines de nos décisions. On prend acte de ça. Je peux comprendre que ça puisse être un argument qui pèse dans la balance pour ne pas se présenter.»
Le conseiller municipal coaticookois souhaite qu’il y ait un certain intérêt en vue du scrutin de novembre prochain. Lors des élections de 2013, l’ensemble du conseil de Coaticook avait été élu par acclamation et, en 2017, seulement deux postes ont été en jeu, dont celui de la mairie. «Les gens n’ont-ils pas d’intérêt pour la politique municipale? Est-ce qu’on fait une bonne job au conseil? Je pense que c’est un peu un mélange des deux pour expliquer le fait que ça ne se bouscule pas pour avoir un siège», admet celui qui sera des rangs cet automne pour tenter d’obtenir un second mandat.