Un pêcheur de Coaticook attrape un brochet monstre
PÊCHE BLANCHE. Un résident de Coaticook a réalisé le rêve de bien des pêcheurs, le 19 février dernier, en réussissant à sortir un immense brochet des eaux glacées.
D’une longueur de 45 pouces, ce poisson est la plus grosse prise à vie de Jonathan Cormier, qui est un habitué de pêche blanche.
«Dès que le brochet a mordu à l’hameçon, on savait que c’était quelque chose de très gros. C’est le genre de poisson qui nécessite d’être vraiment bien équipé pour réussir à le remonter à la surface en le faisant rapidement, pour ne pas que le poisson s’épuise», soutient celui qui pêche à la main, à l’aide d’une brimbale.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le combat a été de courte durée. Jonathan a à peine pris le temps d’immortaliser la scène que la femelle d’environ 25 livres était déjà de retour dans l’eau. «On aurait été en droit de garder le poisson, mais pour moi, la remise à l’eau est primordiale. Je ne me pose jamais la question. Je préfère remettre mes poissons à l’eau et en faire profiter aux autres. Il m’est déjà aussi arrivé de repêcher le même poisson des mois ou des années plus tard.»
Évidemment, cette histoire a fait grand bruit sur les médias sociaux depuis que Jonathan Cormier a partagé une photo de son exploit. C’est d’ailleurs pour éviter un attroupement de pêcheurs qu’il préfère ne pas divulguer l’endroit où cela s’est produit, précisant seulement qu’il s’agit d’un lac en Estrie. «Il y a quand même pas mal de personnes qui me suivent sur les médias sociaux, alors c’est assez fou le nombre de commentaires et de messages que j’ai reçus au cours des derniers jours. Je suis content, mais en même temps, si je donne trop de détails, je ne pourrai pas retourner pêcher au même endroit tellement il y aura de gens. Je n’ai pas envie que cela se produise», explique-t-il pour justifier sa discrétion sur l’emplacement.
Âgé de 27 ans, le Coaticookois est conscient que ce genre d’histoire n’arrive pas très souvent. Il espère tout de même réussir, un jour, à battre son propre record. «Des poissons de cette taile, il n’y en a pas des tonnes, c’est évident. Mais je risque probablement d’en pêcher un, un jour, qui sera encore plus gros. Mais quand? On ne sait jamais!», conclut-il.