Josée Bélanger poursuivra sa carrière en Suède
SOCCER. Après s’être illustrée au sein de l’équipe canadienne lors de la Coupe du monde féminine de la FIFA, Josée Bélanger poursuivra sa carrière en Suède.
L’athlète coaticookoise a en effet paraphé son tout premier contrat professionnel avec le FC Rosengard. «Ç’a toujours été un rêve pour moi d’aller jouer en Europe, raconte-t-elle. En plus, cette opportunité ne pouvait pas mieux tomber.»
L’entente signée amènera Bélanger en Suède jusqu’à la fin de la saison, en octobre, avec une possibilité de jouer quelques rencontres dans la Ligue des champions en novembre. «Ça me permettra de demeurer en forme et être prête pour les qualifications de l’équipe canadienne en vue des Jeux olympiques de Rio, l’an prochain.»
La Coaticookoise avoue que les derniers jours ont passé à la vitesse de l’éclair. «Tout s’est fait pas mal rapidement. Dans la Ligue où évolue ma nouvelle équipe, on approchait la date limite des transactions. Une de leurs attaquantes s’est récemment blessée. Ils avaient besoin d’une fille à cette position. Ils ont certainement vu mes performances à la Coupe du monde, puisqu’on m’a approchée.»
À 29 ans, Josée Bélanger fait donc le saut chez les professionnelles. Est-ce difficile de percer à ce niveau? «Ça dépend toujours des ligues. La Suède possède un bon niveau de jeu, tout comme l’Allemagne. C’est vraiment un bel endroit pour se développer. Plus personnellement, je pense que les opportunités ont été là tout au long de ma carrière. Malheureusement, elles ne se sont pas présentées aux bons moments. J’ai fait face à de nombreux obstacles, des blessures.»
Jouer au niveau professionnel comporte son lot de différences lorsqu’on le compare avec celui de la Coupe du monde. «L’emphase est mise sur la possession du ballon dans les deux cas, mais l’aspect du jeu, dépendant de l’endroit où on se trouve dans le monde, demeure un peu plus physique. Les habiletés individuelles sont aussi placées à l’avant-plan dans certaines ligues, comme aux États-Unis.»
La pro du soccer, qui s’envolera demain pour la Suède, a bien hâte de découvrir son nouvel environnement. «La ville, mes coéquipières, tout sera nouveau pour moi. J’aimerais bien jouer le match de vendredi avec elles, mais avec le décalage horaire et la fatigue, je ne pense pas pouvoir être en uniforme.»